Dossier insolite : un homme vivait avec 300 grenouilles

Si la passion conduit parfois à la folie, elle peut aussi être une faiblesse. En effet, des gens trouveront un certain intérêt à profiter de quelque chose que vous ne pourrez vous passer. Ils prennent cependant des risques pour avoir en main votre passion.

Espèce protégée

La classification d’une espèce protégée ou non varie selon la localité. Prenez par exemple dans l’Haute-Saône, une grenouille rousse est une espèce consommable, mais sa pêche est dictée par certaines lois. Vous serez peut-être perplexe à l’idée qu’une espèce puisse être pêchée alors qu’elle est protégée. Seulement, cette loi a été érigée pour pouvoir jouir des cuisines à base de l’espèce en question en longs termes. C’est-à-dire, il faut qu’on puisse assurer que l’espèce ait plusieurs descendances. À cet effet, la chasse doit être régulée. Les prix montent alors dans les périodes où la chasse est interdite. Il se peut que quelques personnes soient tentées alors de prendre le risque, mais ceci est totalement déconseillé au risque de lourdes sanctions.

Jusqu’à l’insolite

Voici alors une anecdote d’une personne qui a été émerveillée, peut-être, par le concept du gain d’argent. En effet, dans l’Haute-Saône, à Vesoul, un homme assez vieux des soixante dizaines d’années a été interpellé par les gendarmes. Pour cause, il a été tenu en possession de 300 grenouilles rousses chez lui. En principe, seuls les ranaculteurs (termes indiquant les éleveurs de grenouilles) sont autorisés à commercialiser les grenouilles rousses. Avec 30 centimes le prix pour une espèce vivante, le septuagénaire faisait sûrement des réserves pour pallier aux manques durant les périodes interdites de chasses. Il affirmait en effet qu’il vendait ces produits à des particuliers. L’homme a été placé en garde à vue pour destruction d’espèce protégée.   À croire que l’appât du gain reste un instinct inné en l’homme.