Créer un hébergement insolite n’est pas chose aisée ! Chaque commune ou groupement de communes a ses propres règles, elles sont édictées dans le PLU (plan local d’urbanisme), celui-ci peut être révisé ou modifié après son élaboration. Comme chaque commune a ses propres règlementations, la première démarche à faire serait donc de consulter le PLU de la commune choisie et de présenter au maire les projets envisagés.
La première possibilité
Si vous avez à votre disposition une parcelle de type PRL (une résidence secondaire), vous aurez la possibilité d’ouvrir votre HLL (habitation légère de loisirs, genre de chalets ou résidences mobiles telle que roulottes et Mobil home). Vu sa surface (minimum 200 m²), l’acquisition de ce type de terrain est considérée comme un achat de bien immobilier, une autorisation d’aménagement avec déclaration de travaux devrait suffire. Mais mieux encore, vous pouvez y installer un camping ou une maison de vacances avec dépendances. Vos atouts : vous n’êtes pas redevable de loyer de parcelle, par contre vous pouvez l’exploiter pendant toute l’année. Dans tous les cas, ces formes d’hébergement sont toutes soumises à une réglementation appropriée.
La seconde option
Bien entendu, il vous reste une option en dehors de l’achat d’une parcelle. Vous pourrez poser dessus la HLL de votre choix (n’oubliez pas que ce genre d’hébergement doit être mobile, comme son nom l’indique). Étant copropriétaire, vous êtes tenu de payer la taxe foncière. Le seul petit hic ? Très peu de camping offre la possibilité d’acquérir une parcelle vu sa petite surface. Si toutefois vous décidez d’acquérir un HLL, la location se paye à l’année y compris toutes les charges (votre consommation d’eau, de gaz, d’électricité et les frais d’entretien de votre parcelle), dans ce dernier cas, vous serez exonérée de la taxe foncière et jouirez d’une exploitation saisonnière.
Vous voilà informé sur les avantages et les inconvénients selon la situation, choisissez soigneusement !